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Un film de Terry Gilliam
Pays d'origine Angleterre
Durée 142m
Sortie en France 20/02/1985

Avec
Jonathan Pryce (Sam Lowry)
Robert De Niro (Archibald 'Harry' Tuttle)
Katherine Helmond (Mrs. Ida Lowry)
Ian Holm (Mr. M. Kurtzmann)
Bob Hoskins (Spoor)
Michael Palin (Jack Lint)
Ian Richardson (Mr. Warrenn)
Peter Vaughan (Mr. Helpmann)
Kim Greist (Jill Layton)
Jim Broadbent (Dr. Jaffe)

Scénario Tom Stoppard et Terry Gilliam
Musique Michael Kamen

Le DVD
Zone1
Piste Son
Dolby Digital 2.0
Sous-titres
Français
Anglais
Espagnol

à venir:
Le 14 mai 2003 sort une nouvelle édition dvd de Brazil zone 2!




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Cette oeuvre a été notée 5

Brazil
 
Braaziiiiil La la la la
 

30/04/2003
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" Si le film contient un message, c'est que les gens doivent persévérer. L'architecture est peut-être étouffante mais l'esprit conserve ses droits."
Terry Gilliam

Début
Brazil est une ville perdue dans un monde à part, à la fois rétro et futuriste, ou les citoyens se doivent de vivre selon des codes préétablis, sans quoi le ministère de la Pensée et de l'Information intervient sans tarder.
L'histoire se passe au 20eme siecle ... quelque part dans un monde sans doute parralélle mais pourtant trés proche du notre, dans une société entierement dominée par la bureaucratie.
Le "héros" est Sam Lowry (Jonathan Pryce) fonctionnaire parmis tant d'autres, travaillant au ministére de l'information et qui chaque jours répete les mêmes gestes; un train train quotidien et étouffant tout comme l'environnement qui l'entoure (une centaine d'employés de bureau s'affairant sur des consoles d'ordinateurs, des tubes pneumatiques et des télex...).
Sam ne se plaint pas de son poste, il est même un "employé modéle" car il a trouvé un échapatoire; ses rêves.. dans lesquels il est un ange qu'une belle inconnue "appelle".
Puis un jour voila que tout bascule lorsqu' un insecte tombe dans une sorte de machine à écrire...
Ce "bug" provoque un déreglement considérable dans cet imense machine bureaucratique: erreur d'arrestation les autorités confonde le nom d'un terroriste-chauffagiste Tuttle(Robert de Niro) avec Buttle, un honnête pére de famille...
Sam sous la demande de son patron (Ian Holm) est envoyé chez mme Buttle afin de lui amener "le reçut"... c'est ainsi qu'il apercoit Jill (Kim Greist) la femme qu'il aime dans ses rêves (et qui n'est autre que la voisine du défunt Buttle) alors qu'elle part en fléche, dans son gros camion, au ministère de l'Information pour signaler "l'erreur administrative" qui s'est soldée par une arrestation arbitraire et la mort d'un innocent .
Afin de la retrouver il accepte la promotion que (son immonde) mére, (katerine helmond) grande de ce monde et "inconditionnelle d'opérations ésthétiques", lui a obtenue au" ministére du recoupement"(poste qu'il refusait d'accepter).
La nuit ses rêves évoluent aussi...
Je ne veut vous en dire plus car cela serait du gachis c'est un film qui ne se racontes pas mais que l'on se doit de voir...

Indescriptible...
En 1982 Terry Gilliam rencontre le scénariste Tom Stoppardet, ils co-écrivent le scénario de Brazil. En novembre 1983 le tournage commence Il sort sur les écrans en Européens en Février 1985.
Dans ce film Terry Gilliam, donne libre cours à son pessimisme et à sa grande imagination en nous offrant une variation très personnelle du 1984 de George Orwell; chaque plan est composé comme dans une BD, et la progression de l'intrigue obéit à des associations métaphoriques évidantes.
Effleurant divers genres Brazil peut etre vu aussi comme une critique de la bureaucratie, de la bourgeoisie et de la société en général. Une critique qui est "presque" devenue réalité aujourd'hui.
Un film inclassable et impossible à décrire tant il est rempli de symboles, de détails et impressionant par son atmosphére et sa beauté.Joué par des acteurs d'exceptions tels que Jonathan Pryce, Kim Greist, le fabuleux Ian Holm, Michaël Palin (un autre Monthy Python), et Robert De Niro, dans un second rôle phénoménal (en plombier "terroriste"), ce chef d'oeuvre est empreint d’humour noir, de poésie et de réflexion mais aussi de passages grinçants, voir comiques... On se trouve écrasé, étouffé dans cette ville "sombre et disloquée" qui semble loin de tout.

Inspiration
De son propre aveu, Terry Gilliam s'est inspiré de la ville côtière de Port Talbot pour créer le monde de Brazil, une cité dont les usines grises l'ont amené à un imaginer un hommage dont le seul échappatoire serait la chanson Brazil.
"Brazil est né d'une image. J'ai vu dans ma tête, un homme assis sur une plage noire, recouverte d'une fine pellicule de charbon. Immobile, dans la lumière crépusculaire, l'homme écoutait à la radio une chanson populaire des années trente : Brazil, dont les sonorités langoureuses et exotiques suggéraient très loin des tours d'acier, des usines, des chaînes de montage, l'existence d'un monde verdoyant et merveilleux. Le scénario qui s'est développé autour de cette image n'en a retenu concrètement aucun des éléments, et en découle pourtant tout entier."
Terry Gilliam

"L'aprés Brazil"
De se monde étrange on ressort bouleversé, émerveillé, triste ... mais Brazil n'en reste pas moins "humanisant" et nous laisse un gout d'espoir... amer.

La B.O
La musique de Michael Kamen nous permet de retrouver toute l'atmosphère étrange et fantaisiste du film de Gilliam. Encore aujourd'hui, elle reste son oeuvre la plus inventive et la plus marquante, une BO en adéquation parfaite avec le film

"The battle of Brazil"
En 1987, Gilliam a publié un livre, The Battle of Brazil où il raconte ses déboires avec Universal Pictures lors de la sortie de son film; Inscrit dans la légende de Brazil, le conflit entre Terry Gilliam et ses producteurs, notamment Sid Sheinberg à l'époque à la tête d'Universal, a aboutit à pas moins de trois versions différentes du film. Au centre des débats, la fin de l'intrigue, jugée trop sombre par la production. Remaniée avec un happy end dans ce qui sera connu comme la version de Sheinberg ou "Love conquers all", le film et ses 94 minutes restantes provoque la colère de Terry Gilliam, qui décide de retravailler Brazil avant sa sortie américaine pour une durée de 132 minutes. Enfin, l'Europe peut apprécier la version réalisateur de 142 minutes. Symptomatique de cette lutte acharnée et des mauvaises relations entre Terry Gilliam et Sidney Scheinberg, le nom du patron d'Universal est repris dans les crédits du Brazil sous la dénomination "worst boy" (pire garçon).

Petite comparaison
Dans le film dark city (trés beau lui aussi) on retrouve un peu la même ambiance; un individu aux prises avec un environnement citadin hostile. Emprunts flagrants à l'univers de Terry Gilliam dans Brazil pour les buildings animés ou pour ces individus parcellisés à des tâches incompréhensibles.



.::Lésia
   
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Vos commentaires
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FranciscoO a écrit le 24/02/2004 à 23h08.  Commentaire 4655, Visiteur 2107
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FranciscOo a écrit le 24/02/2004 à 23h10.  Commentaire 4656, Visiteur 2108
se film est super de la B.O o cénar

Weekly a écrit le 15/04/2004 à 14h06.  Commentaire 6075, Visiteur 2419
Ahhh... Brazil.
J'étais un grand admirateur de Terry Gilliam depuis l'extraordinaire armée des 12 singes, et maintenant que j'ai vu ce film qui, semblait-il, était de loin son film le plus personnel, ce génial ex-monty python est sans nul doute l'un de mes réalisaturs préférés.
Brazil est sans conteste le plus époustouflant délire visuel et artistique qui nous ait été offert par le cinéma américain (américain et autre d'ailleur.)
Une mise en scène époustouflante qui surpasse même les performances de Kubrick, un scénario délirant qui fait parfois penser à 1984 d'Orwell, une musique hypnotique, des comédiens exceptionnels (particulièrement De Niro qui tient ici un rôle étrange et unique),...
Bref, Brazil est un film sensationnel, ambitieux, drôle, paranoïaque, sombre, délirant, unique,... un chef d'oeuvre sans pareil.
Seul bémol, si vraiment il en faut un, le personnage de Sam est parfois pénible dans son rôle de fonctionnaire amoureux.
Mais encore une fois, un chef d'oeuvre!

Alb a écrit le 29/05/2004 à 11h00.  Commentaire 6758, Visiteur 2627
Chef d'oeuvre à voir et revoir, chaque nouvelle vision revelant des détails significatifs.La dimension politique de Brazil (inspiré en partie de 1984) me semble encore plus percutante 20 ans après sa sortie.

Jojo a écrit le 04/08/2004 à 11h35.  Commentaire 7799, Visiteur 2880
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Jojo a écrit le 04/08/2004 à 11h56.  Commentaire 7802, Visiteur 2880
je ne sui pas plu doué que FranciscoO je me demandais pourquoi.. mais maintenant j'ai compris qu'il ne faut pas taper entrée apres avoir mis adress son e-mail!

sinon Brazil, est depuis 7 ans que je connais toujours classer premier au top 20 des films. Il est pour moi manifiquement réalisé et mérite de rester parmis les grande oeuvres du 20eme siecle(je pese mes mots)!
je le conseil à tout les amoureux du cinema,
as tous les reveurs utopiste,
as tous les amoureux de film magique(je le compare à Obrother et d'autre belle comédie musical où les chose sans explications reste profondément sensé. (à médité..)
IL est d'autant plus bo qu'il semble fait qu'avec quel que bout de carton.
c'est un film visionnaire drôle et émouvant à la fois!

Lesia a écrit le 10/11/2005 à 19h05.  Commentaire 15841, Visiteur 368
yeah! Et oui ce film est toujours aussi magnifique, je vois pas trés bien la comparaison avec o'Brother (qui retrace l'epopée d'Ulyss) mais cela dit j'adore ce film aussi! ;)

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