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Un film de Larry Clark et Edward Lachman
Pays d'origine E-U/NL/F
Durée 95'
Sortie en France 08/10/2003

Avec
Adam Chubbuck (Ken Park)
James Ranson (Tate)
Tiffany Limos (Peaches)
Stephen Jasso (Claude)
James Bullard (Shawn)
Shanie Calahan (Hannah)
Eddie Daniels (la mère de Shawn)
Bill Fagerbakke (Bob)
Patricia Pace (La grand-mère de Tate)
Amanda Plummer (la mère de Claude)

Scénario Harmony Korine
Musique Matt Clark
Production Kees Kasander et J-L Piel
Distribution PanEuropéenne





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Cette oeuvre a été notée 3

Ken Park
 
Perspective intéressante mais message flou
 

14/10/2003
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Visalia, une ville californienne, typique, avec ses maisons+jardin, skateurs et désespoirs. Ken Park se donne la mort dès le début du film. Il s'en suit des tranches de vie de potes à lui. Des ados, qui ne voient pas vraiment la vie en rose, mais qui feront tout pour vivre quand même. En réglant leurs problèmes dans le sexe, la mort ou la fuite.

Beaucoup de gens avaient crié au chef-d'oeuvre à la découverte de ce film. Des critiques dithyrambiques pour des peintures brutes d'une adolescence bizarre, du vrai film qui dérange, donc génial. Bon, perso, oui, les acteurs jouent bien, il n'y a pas de concession faite aux règles du cinéma hollywoodien (structure, 7 rebondissements, pas de nudité, pas de sexe pour mineurs: le film n'a que faire de ces règles, il va droit vers son but). Une perspective intéressante, tout est vu du point de vue des ados, les parents sont ignorés, absents, ou réifiés (en objet sexuel par exemple). Et on y voit une véritable scène de masturbation, goutte de sperme pendante en plan final, et des trios d'ados, un début de fellation incestueuse, du sexe adulte-ado. Rien d'excitant, cela dit, c'est pas un porno, hein! Mais même. Le message est confus. Est-ce à dire que c'est pas gai d'être un ado à Visalia? Et puis? Je n'y vois qu'une suite d'expériences cinématographiques, un film qui ne coule pas de source. Déçu.

Mais bon, vu l'affiche du film, il dépassera le million d'entrées, soyons heureux pour ses producteurs. Allez le voir pour l'ovni qu'il est. Mais n'y sacrifiez pas votre samedi soir!


.::Oli blog
   
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Samuel a écrit le 18/10/2003 à 12h18.  Commentaire 3080, Visiteur 1384
Oui, je suis plutôt d'accord avec toi. Lary Clark est vraiment un cinéaste très surestimé, à mon avis. Certaines scènes sont intéressantes, prises de façon autonome mais l'ensemble ne fonctionne pas. J'ai eu l'impression d'une vaine juxtaposition. On comprend vite son dispositif, donc on s'attend à un effet choc dans la séquence à venir. Du coup, ces effets se désactivent progressivement. Il y avait mieux à faire pour montrer le malaise adolescent et la désagrégation de la cellule familiale.
J’avais nettement préféré « Another day in paradise » du même Clack, film plus tenu, plus maîtrisé, plus classique si l’on veut, mais plus fort au final.

Alfonce a écrit le 27/10/2003 à 20h18.  Commentaire 3198, Visiteur 1440
Sans doûte dois-je être très vieux et bien blasé.... Ce film est inexistant. Un adolescent se scuicide. Un autre se tappe la mère de sa copine avec une prédilection pour un nettoyage de clitoris. Un autre se branle avec adresse - rigolote fin de plan !!! - et un peu plus tard il tue ses grand-parents. Une voue un respect à son père qui a perdu sa femme (et donc sa mère) tout en se tappant son copain en voulant l'accrocher (trippe sado ?!? ) mais, drâme.... son papa rentre du cimetière et les découvre. Dieu arrive par la Bible...
C'est pas du cinéma, c'est rien.
Un hômme pisse en buvant de la bière. A propos, pourquoi Clark n'a-t-il pas filmé une femme déféquant mangeant un gateau au chocolat ? Cela aurait-été très symbolique.... Le cycle de la vie, l'éternel retour au même....
En plus, aucun lien entre les personnages, et aucune histoire.
Je ne suis pas choqué, je me suis ennuyé, j'ai pas été excité, j'ai pas bandé, et j'ai failli sortir de la salle.
Pour les critiques qui aiment ce film, je leur conseille une vraie bonne branlette devant un vrai bon porno et qu'ils cessent de se toucher.... les neurones.... Leur maman n'est plus là pour leur interdire de se toucher.
Alfonce

Casaploum a écrit le 17/11/2003 à 18h08.  Commentaire 3520, Visiteur 1567
Sans vouloir être méprisant, il me semble que vous n'avez rien compris et êtes passés à côté du film. On peut aimer ou ne pas aimer mais le propos est clair : on ne choisit pas sa famille mais on peut choisir ses amis et son mode de vie. Maintenant, que l'on aime ou pas le style Larry Clark, sa crudité, sa représentation objective du réel et de l'amour, c'est une autre paire de manches ! Le film est brillant, maitrisé de bout en bout, dérangeant, poétique, paradoxal et contradictoire. Expérience concluante : conseillez le film à des amis, réunissez-les et entamez une conversation puis faites la même chose avec, je sais pas, Desperados 2 ou autre, vous verrez (d'accord je prends les extrêmes, mais essayez quand même, vous verrez).

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