Retour vers l'accueil
pub
 
 
 
 
arrondi gauche imprimer    Conseiller l\'article à un ami arrondi droit
 

 

 
 
voir les images
voir vos commentaires
onglet
 
Un film de Roland Emmerich
Pays d'origine USA
Durée 2h00
Sortie en France 26/05/2004

Avec
Dennis Quaid (le professeur Jack Hall)
Jake Gyllenhaal (Sam Hall)
Ian Holm (Terry Rapson)
Sela Ward (le Dr. Lucy Hall)
Arjay Smith (Bryan)
Tamlyn Tomita (Janet)
Austin Nichols (J.D.)
Emmy Rossum (Laura)

Scénario Roland Emmerich et Jeffrey Nachmanoff
Musique Harald Kloser
Production Mark Gordon et Roland Emmerich
Distribution UFD





votez Chroni au Weborama
Votez Chroni !
hotspot

Cette oeuvre a été notée 4

Le jour d'après
(The day after tomorrow)
 
Un bon film catastrophe
 

30/05/2004
voir les images
Bon déjà l’auteur du film : Roland Emmerich, j’avais beaucoup aimé son « Stargate » qui reste un film culte pour moi dans ce mélange parfait entre fantastique, exploitation des fantasmes mythiques et historiques et aventures punchy, malgré une fin abominablement américaine. A tel point qu’il devrait faire des montages spéciaux et couper les 5 dernières minutes de tous ses films pour l’export. Et puis « Independance Day » qui reste un des blockbusters les plus vulgaires et insultants que les US ont pu pondre.
Ce film est un ramassis de clichés plus éculés les uns que les autres, une quasi-insulte au monde entier qui passe par la valorisation encomiastique du surhomme américain (pléonasme pour le Roro) dans tous les domaines : morales, physiques, philosophiques, politiques, humains, militaires. Il n’y a que les effets spéciaux qui ne sont pas spécieux dans ce truc ! Et puis, évidemment comment ne pas citer le navet intégral qu’était Godzilla ! Le seul truc qui m’avait plus c’était le fait de donner la responsabilité du réveil du lézard à la reprise des essais nucléaires français.

Les US ne sauvront pas le monde

Là, j’avoue que je m’attendais à une spectaculaire daube estampillée « catastrophe », mais je voulais absolument voir les effets spéciaux dont la bande-annonce était truffée. Et je pensais sérieusement que les US allaient sauver le monde, que leur merveilleux pays allaient encore montrer l’exemple à la Terre entière, que scientifiquement ce serait choquant, et que la bande-annonce ne soit en définitive qu’une concaténation des effets spéciaux de tout le film. Et bien, non… enfin disons que c’est plus subtil que cela.

Attention spoilers

Bon alors je vous préviens je spoil à mort, mais on s’en branle puisque le scénar n’a RIEN d’original, il est aussi neuneu que l’on peut imaginer ! Donc, le point de départ du film c’est Dennis Quaid qui est un super scientifique qui est jamais à la maison. Donc il ne s’entend pas très bien avec son fils, Jake Gyllenhaal (la bombe humaine de Donnie Darko, putain je veux le même), qui lui reproche implicitement son absence. Et puis y’a l’ex-femme qui est un docteur « courage » qui s’occupe avec vocation et don de soi des enfants cancéreux. Et le truc c’est que la glace des pôles fond à cause de l’effet de serre. Or Jack prévoit une catastrophe climatique à cause de la modification des courants marins (et notamment le changement de salinité induit par l’apport massif d’eau douce) et qui renverrait l’hémisphère nord à une période glaciaire.

Point du rupture

Et patatras, contre toute attente, le point de rupture est atteint, et alors en quelques jours le monde change de visage. Des gigantesques ouragans se forment sur le monde, et foutent le boxon en tuant des millions de gens et réduisant à néant de grandes villes comme Los Angeles ou New York. Je n’y connais rien en climat alors c’est vrai que du coup le côté scientifique ne m’a pas spécialement choqué, et puis de toute façon c’est un film et je sais encore apprécier la fiction (même irréaliste).

Réalisation conventionnelle

Un truc qui ne dépaysera pas : la réalisation. Copier Coller de « Independance Day », mais alors vraiment ! Vous avez le papa héros et la maman héroïne, qui s’aiment mais le travail de papa a tout foutu en l’air, et pourtant c’est grâce au travail de papa que tout va s’arranger. Enfin toute la galerie de personnages n’est qu’une succession de clichés de l’Amérique bien-pensante. On a donc la mère médecin admirable, le black clodo sympa avec son chien (sympa aussi le chien), le fils coincé et intelligent amoureux de sa copine de classe qui est belle et innocente, le pote black petit-génie (pour compenser du clodo certainement), le concurrent riche et bourge newyorkais qui a des visées sur la copine (le salaud, mais ça n’ira pas bien loin) et les sempiternelles petites saynètes d’inconnus qu’on suit quelques secondes ou quelques minutes avant qu’une catastrophe ne les engloutisse (snif snif snif). Vous avez dit conventionnel ?

En fait, le fiston se rend à New-York pour un concours d’étudiants, et est pris dans la tempête qui ravage la ville. Son père décide de s’y rendre coûte que coûte, et d’aller le secourir malgré l’œil de l’ouragan qui s’approche (et congèle tout sur son passage en un instant). D’ailleurs l’ouragan, il crie comme un méchant monstre qu’il est pour bien nous faire comprendre qu’il est du côté obscur de la force.

Superbes effets spéciaux

Ce qui est bien dans ce film (si si) : les effets spéciaux. Ils sont véritablement impressionnants de réalisme et de gigantisme. C’est la première fois que je suis bluffé à ce point, tant dans la technique, que dans l’intégration au film. Hallucinants ! Et autre chose en fait, quelques petites piques ou réactions critiques à l’encontre des US, et cela sous forme de blagounettes assez réussies qui tempèrent un petit peu la vigueur chauvine de Roro. Par exemple, les US au début du film sont en plein déni de réalité et persistent dans le refus des accords de Kyoto, ensuite ils font leur mea culpa quand la moitié du pays est sous la glace ! Et quand les américains fuient, ils se réfugient forcément au sud… au Mexique !
Alors la presse fait état d’une inversion des flux migratoires des plus comiques en montrant des amerloques qui traversent le Rio Grande pour se réfugier au Mexique, tandis que des camps de réfugiés sont créés pour eux. Le Mexique décide même de fermer ses frontières à l’immigration américaine, ce que le président négocie avec l’effacement de la dette latino-américaine. Et puis, de dernier fait un discours de fin pétant de rire (les 5 minutes de montage à supprimer pour l’export) où il remercie les « so-called » nations du tiers-monde de les avoir accueillis et secourus. Mouarf. Bien essayé.

Une autocongratulation zappable

Mais en filigrane de tout cela, les américains sont tout de même de sacrés couillus, ce sont pas les mexicains qui auraient pu survivre à un truc comme ça, et ça on le fait bien comprendre. Parce que ça reste un américains qui a découvert le pot aux roses, qui est parti chercher son fils (oui oui bien sûr, il l’a retrouvé, un peu frigorifié, mais c’est tout), et cette dernière image du film avec ces centaines de gens qui ont réussi malgré tout à survivre et qui démontre à quel point cette nation (qui sait prier Dieu à bon escient, on le serine tout le film) en a des grosses comme des noix de coco. Donc humble oui, mais à l’américaine.
Et maintenant, je trouve que c’est quasiment un genre à part que cette auto-congratulation qui suinte dans les blockbusters de ce type. Et c’est d’autant moins gênant que c’est grossier et facilement identifiable, du coup on en fait un cliché pardonnable et rien d’autre.

Au global, c’est une excellente histoire avec un sujet porté par des effets extraordinaires et des acteurs qui assurent bien. Le film est donc très agréable à regarder, sans vraiment de longueurs (de 2h, on aurait pu peut-être juste virer 10 minutes de propagande quoi), et une morale qui change un tantinet de ce dont on a l’habitude.
Un bon vieux film catastrophe de chez nous en Amérique !


Le blog de matoo


.::Matoo
   
imprimer | conseillez l'article à un ami|
Vos commentaires
Ajoutez votre commentaire

Pep a écrit le 31/05/2004 à 17h26.  Commentaire 6782, Visiteur 2634
Alors que ce sujet est au coeur de tous les débats depuis bien longtemps Emmerich nous sert un film spectaculaire oui mais où le scénario manque cruellement d'originalité et de crédibilité : fonte des glaces, désalinisation et réchauffement de l'atlantique N tous ça dans une seule semaine ça arrive qu'aux Etats Unis et à NY.
En effet la planète autrefois bleue va retomber dans une ère glaciaire digne de la préhistoire. Cette production à gros budget aux effets spéciaux impressionnants et d'un réalisme à faire froid dans le dos certes ne peux pas vous laisser indifférent malgré une fois encore ce patriotisme américain.

Hohoho a écrit le 26/06/2004 à 02h02.  Commentaire 7092, Visiteur 2726
C'est un film spectaculaire !!
Cela nous laisse réfléchir sur ce que nous réserve le futur car c'est d'actualité.
Beaucoup d'effets spéciaux qui en mettent plein la vue.
Malgré le coté un peu américain , le scénario tient la route et nous fait froid dans le dos !!!
Un film a voir

UeiDaM a écrit le 30/09/2004 à 01h25.  Commentaire 8407, Visiteur 2846
Un film patriote à la "Independance Day", sauf que cette fois-ci c'est plus la faute des aliens !!!...

Ajoutez votre commentaire

   
©Chroniscope : 2000-2024
Conception/design : Jean Bernard | Programmation PHP/Mysql : Fabien Marry | Articles : Sophie | Martin | Anne | Sébastien | Jean | Fabien | Oli | Dan | Samuel | Virae | Antoine
Les avis exprimés sur le site n'engagent que leur(s) auteur(s) | Mentions légales

Valid HTML 4.01! Valid CSS! Level A conformance icon, 
          W3C-WAI Web Content Accessibility Guidelines 1.0
Hit Parade Positionnement et Statistiques Gratuites