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Un film de Alex Proyas
Pays d'origine USA
Durée 2h00
Sortie en France 28/07/2004

Avec
Will Smith (Del Spooner)
Alan Tudyk (Sonny)
Bridget Moynahan (le Dr. Susan Calvin)
Chi McBride (le lieutenant John Bergin)
Bruce Greenwood (Lawrence Robertson)
James Cromwell (le Dr. Alfred Lanning)
Scott Heindl (le robot NS5)
David Haysom (le robot NS4)
Adrian L. Ricard (Granny)
Jerry Wasserman (Baldez)

Scénario Jeff Vintar - Hillary Seitz - Akiva Goldsman
Musique Marco Beltrami
Production Fox Searchlight Pictures
Distribution UFD (UGC Fox Distribution)





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Cette oeuvre a été notée 4

I Robot
 
Un air de déjà vu
 

30/07/2004
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C’est marrant car le film porte le nom du premier recueil d’Isaac Asimov consacré aux robots et à l’histoire de la robotique. Il s’agit une grande saga qui est sensée raconter l’évolution des androïdes dans notre société anticipée de quelques dizaines voire centaines d’années.
Or, pour moi ce film est plutôt un assemblage assez bien ficelé de plusieurs scénarii de nouvelles ou romans du maître de la SF, ainsi on retrouve le robot Elvex de la nouvelle du recueil « Le robot qui rêvait » qui se retrouve là le protagoniste cybernétique vedette. L’histoire, elle, me fait pas mal penser à deux romans avec les mêmes héros. Il s’agit de : « Les cavernes d’acier » où un policier robophobe doit s’associer avec un androïde pour enquêter, et « Face aux feux du soleil » où nos deux héros partenaires (et à présent amis) enquêtent sur un assassinat sur une planète aux mœurs particulières. Un crime étrange car le principal suspect est un robot !

Transgresser les règles

Voilà donc ce qui m’est venu en terme de rapprochement avec Asimov quand j’ai vu « I, Robot ». Et j’ai trouvé que l’intrigue en terme de « robotique asimovienne » était plutôt bien menée et habilement alambiquée. Oui, c’est plutôt réussi de ce côté-là. Nous sommes donc en 2035, et les robots de la USR (US Robotics) sont omniprésents, et en phase de prendre encore plus d’importance dans la société avec le lancement des nouveaux NS-5 hyper perfectionnés.
Un professeur de la firme (fondateur d’USR) se suicide mystérieusement en semant quelques preuves pour un flic qu’il connaissait pour lui avoir sauvé la vie, Will Smith évidemment ! Ce dernier enquête car il trouve cette mort suspecte, et avec l’aide de la Robopsychologue Susan Calvin (personnage d’Asimov omniprésente dans la saga littéraire), il débusque un robot qui parait être le suspect idéal. On découvre vite que ce robot n’est pas comme les autres, il a l’air d’avoir des émotions qui lui permettent d’échapper aux règles de la robotique qui doivent régir chaque robot.

Mais l’histoire n’est pas aussi simple que cela, et d’autres rebondissements viennent rendre le tout plus intéressant. Car j’ai vraiment été outré pendant la première heure du film, tant j’ai trouvé que le scénario était basique, mais surtout que la réalisation et le jeu des acteurs étaient plutôt merdiques.

Will Smith comme d'hab

Evidemment les effets spéciaux sont incroyables, il n’y a rien à dire à ce sujet, sinon : « Waow ». Mais alors Will Smith est encore engoncé dans un rôle à la « Independance Day ». A se demander si ce n’est pas lui qui décrédibilise complètement la narration (?). Il joue le personnage du flic indépendant et sur la sellette qui hait les robots, et surtout le black qui se la joue avec des blagues à deux balles, dragouillent les minettes et est trooooop cool. Bref, ils nous l’ont quasiment joué film ethnique avec un Will Smith qu’on voit sous la douche comme un rugbyman du Stade Français et qui fanfaronne pendant tout le film. Tellement « Wild wild west », tellement « Men in black »… pouaaah. Rajoutez à cela sa grand-mère qui lui prépare des tartes et qui lui fout une baigne quand il jure etc. Et puis aussi la pub pour ses « Converses année 2004 » (si si, ils ont osé), je n’avais jamais vu des plans publicitaires pareils pour des pompes. Et puis, mais là on a plus l’habitude, les plans langoureux et surenjolivés de l’Audi futuriste avec les logos ça et là… Pffff.

Ils ne sont pas trop pris la tête pour les décors et le ton général, puisque c’est entendu depuis quelques temps, le futur ressemble à « Minority Reports ». Voilà, c’est identique, mêmes bâtiments, voitures, couleurs, ambiances…

Le divertissement au lieu de la philosophie

Sinon le volet « divertissement » du film est évidemment le plus fourni et vraiment réussi. On ne s’ennuie pas une seconde, les animations des robots sont impeccables, et le personnage de Sonny (le robot qui rêve) est assez dérangeant et attachant à la fois. Ils ont vraiment soigné et réussi le design de ces robots qui ont l’air à la fois synthétiques et diablement humains !
Les divers rebondissements scénaristiques arrivent à point pour redonner un peu de punch à une intrigue qui paraissait un peu sclérosée, et on se prend à l’histoire et à ses circonvolutions métaphysiques. En effet, dans Asimov la philosophie des nouvelles repose souvent sur la manière dont, lors d’une situation donnée, un robot a interprété les lois de la robotique et a alors agi d’une manière qui a surpris les humains.

Tout Hollywood dans le film

C’est simplement dommage qu’on en ait pas fait un film plus sérieux, plus SF en fait. On sent que tous les éléments sont là, les intrigues sont sympas, les personnages crédibles et un certain respect de l’esprit de l’auteur. Mais c’est comme si dans un si bel écrin on avait voulu faire rentrer toute cette sauce hollywoodienne qui finalement donne au film un côté lassant de déjà-vu et de moralisation outrancière.

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