En pleine guerre des clones, le Chancelier Palpatine n'est pas prêt de rendre les pleins pouvoirs que le Sénat lui a accordés. Le Conseil Jedi devient donc méfiant, et aimerait en savoir plus sur le Chancelier. Anakin Skywalker va-t-il permettre d'en savoir plus sur les intentions de ce dernier?
la capture intégrale de l'attention de centaines de personnes peut commencer
C'est toujours pareil une séance de la Guerre des Etoiles: une foule agglutinée devant la salle, composée aux quatre cinquièmes de mâles, aux trois quarts de célibataires, aux deux tiers d'ingénieurs et/ou d'informaticiens, pour moitié de geeks. Mais c'est amusant. Dès que le logo Star Wars apparaît et que le générique démarre, c'est une salve d'applaudissements, et la capture intégrale de l'attention de centaines de personnes peut commencer.
Maître Yoda: tout en image de synthèse
On retrouve une Padmé aux pains aux raisins capillaires (c'est Natalie Portman, on critique pas, hein!), un Hayden Christiensen que je trouve toujours aussi moyen, mais plus convaincant déjà en Sith, d'autres acteurs pour lesquels je ne suis pas enthousiaste non plus. Sauf, bien évidemment, Maître Yoda: tout en image de synthèse, mais pile comme il faut.
Spectaculaires images de combats interstellaires
L'intérêt alors des premiers rangs, c'est de profiter des spectaculaires images de combats interstellaires. Le regard virevolte sur l'écran, la tête bouge toute seule, on est happé, c'est très réussi. Au-delà de cette mise en scène, George Lucas doit faire le raccord entre un Episode II un peu boîteux et un Episode IV intouchable sur son trône historique. En 2h20, sans délayer ni bâcler. Mission réussie, les éléments-clefs de l'épisode suivant sont intégrés, on ne dévoile donc rien en disant qu'Anakin Skywalker rejoint le côté obscur de la Force pour se mettre au service de Dark Sidious, sous le nom de Dark Vador. On découvre par contre le comment et le pourquoi du comment. Et on sort de là satisfait d'enfin savoir, de faire partie de ces gens qui sont au courant, ces quelques gens seulement (enfin, 200 000 personnes à la louche hier, quand même...).
On notera un film assez engagé aussi
Une république qui en acceptant de voir ses libertés rognées, devient une dictature au service du côté obscur de la Force, OK, c'est peut-être pinailler de dire que c'est une allusion directe aux Etats-Unis. Mais quand est prononcée la phrase "If you are not with us, you are an enemy", on se dit que non, c'est pas pinailler, c'est clairement une attaque en règle contre l'administration Bush. Ca peut pas faire de mal
Un must
J'ai donc vu l'hexalogie Star Wars, et j'ai trouvé cette histoire de République, d'Empire galactique, de Jedi et d'Ewoks dansants magnifique. .::Oli blog |