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Un film de David Cronenberg
Pays d'origine USA
Durée 1h35
Sortie en France 02/11/2005

Avec
Viggo Mortensen (Tom Stall)
Maria Bello (Edie Stall)
Ed Harris (Car Fogarty)
William Hurt (Richie Cusack)
Ashton Holmes (Jack Stall)

Scénario Josh Olson
Musique Howard Shore
Production Benderspink
Distribution New Line Cinema (USA) et Metropolitan FilmExport (FR)





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Cette oeuvre a été notée 4

A History of Violence
 
Pas le Cronenberg du siècle
 

16/11/2005
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Du Cronenberg caché dans un film américain de base, qui se présente sous les plus mauvais augures comme un téléfilm M6 du dimanche après-midi, mais qui révèle peu à peu à travers les fêlures de ses personnages les thèmes chers au réalisateur.
Le film prend alors consistance tout en restant en surface une œuvre au scénario plutôt convenu. Mais les scènes de sexe, de meurtre et l’épaisseur psychologique des personnages viennent donner beaucoup d’intérêt au film.

Méprise ou bonne vue

L’histoire se déroule dans une petite ville américaine toute calme, sereine et qui fleure bon « l’American Way Of Life ». Tom (très bon Viggo Mortensen) gère un dinner dans cette ville et est un parfait père de famille, mari et amant. Un jour, le restaurant se fait attaquer par deux malfrats, et Tom les abat avec la dextérité et l’habileté d’un tueur professionnel.
Il est alors repéré par des mafieux de Philadelphie qui croient reconnaître un ancien acolyte enfui il y a des années. Cet accès de violence inouï, qui a pris Tom, plonge toute la famille dans le désarroi et change leurs rapports.

Comédiens excellents

Les comédiens et comédiennes sont vraiment excellents et on sent aussi une direction d’acteur à la hauteur. Il n’était pas facile de jouer sur un scénario tellement classique tout en étant crédible à la fois dans les scènes convenues que dans celles qui sortaient du moule. On retrouve la patte de Cronenberg dans la manière dont il est capable de distiller la violence dans ses plans et ses images. Lorsqu’un type se prend une balle dans la tête, sa cervelle coule irrémédiablement par ce qui était son nez dans un bruissement de chairs insupportable.
La violence est d’autant plus choquante et virulente qu’elle tranche complètement avec des scènes du quotidien neuneus au possible. J’ai été surpris et conquis par les scènes de sexe, les deux étant très différentes et fascinantes (je ne peux pas en dire plus sans en révéler trop).



Non seulement la crudité des scènes est assez inattendue dans une ambiance aussi austère et pudibonde, mais elle participe aussi à cette démonstration de la violence qui déchaîne ensuite les personnages.
La seconde scène notamment est extraordinaire car en deux minutes les protagonistes mêlent viol, consentement, amour, jouissance, blessures, rejet, et tout cela avec une crédibilité inouïe.

Ce n’est pas le Cronenberg du siècle, mais il y a clairement un truc.

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