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Un film de Kim Ki-duk
Pays d'origine Corée Sud
Durée 1h30
Sortie en France 14/12/2005

Avec
Han Yeo-reum (La jeune fille)
Jeon Sung-hwan (Vieil homme)
Seo Ji-seok (l'étudiant)
Jeon Gook-hwan (le père de l'étudiant)

Musique Kang Eun-il
Production Happinet Productions
Distribution TFM Distributio





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Cette oeuvre a été notée 3

L'arc
(Hawd)
 
Un peu trop fade
 

18/12/2005
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Ce qu'il y a de bien avec les films coréens, maintenant, c'est qu'on les a rapidement après leur sortie en Corée

Force de la nature

En avant donc pour le dernier Kim Ki-Duk. Sur un rafiot au large des côtes coréennes vivent un bonhomme peu bavard d'une soixantaine d'années et une fille de 16 ans, recueillie il y a dix ans et qui n'a plus quitté le bateau depuis. Ils parlent à peine, vivent de l'accueil de pêcheurs à bord pour la journée, et s'occupent sinon à jouer de la musique avec un archet frottant sur un arc. Arc qui peut aussi occasionnellement servir à lire l'avenir, ou faire peur aux pêcheurs qui seraient un peu trop intéressés par la fille... Et chaque soir, rituellement, une fois que la fille est couchée, le vieil homme coche les jours restant jusqu'à leur mariage, sur un calendrier de la déesse Guanyin. Il s'en occupe comme si elle était sa fille, mais elle sera bientôt sa femme.
Un jour pourtant, tout bascule lorsqu'un jeune homme vient pêcher sur le bâteau. Il ne la laisse pas indifférente, et réciproquement. Les forces de la nature agissent, le désir point, et la jalousie chez le vieil homme.

Maîtrise du rythme

Ce nouveau KKD est à rapprocher de "Printemps, Été, Automne, Hiver et Printemps" ou des "Locataires" plus que des autres films diffusés en France. La violence est ici contenue, les discours sont rares, tout est affaire de regards et d'atmosphère. Avec l'unité de lieu en plus, ça pourrait vite devenir chiant à chaque instant, et pourtant, KKD maîtrise le rythme du film et tout se déroule comme il faut, on ne se fait jamais chier, on ne voit pas le temps passer. Présentation du quotidien, insertion progressive des informations, rebondissement, intrigue et dénouement, comme tout a coulé naturellement, on ne peut pas sortir de là autrement que calme. Malgré quelques passages à suspense. L'introduction d'une dose de magie parachève le tout, on est dans du Kim le bouddhiste.

Un peu trop fade

Est-ce que pourtant ça en fait un grand film, chaudement recommandable à l'instar des Locataires? Non. C'est un film un peu trop lisse. Qui pèche par manque de sensualité typiquement asiatique. On reste toujours dans le très convenable, bien propre, fait pour un public occidental qu'il ne faut pas choquer. Même la violence est réduite. Un peu trop fade à mon goût, du kim chi sans assaisonnement, ça fait très coréen pour quelqu'un qui ne connaît pas et qui découvre ce film un soir sur Arte, mais j'attends davantage, au cinéma.

Je recommande donc ce film surtout à ceux qui ont vu encore peu de films coréens, et qui veulent voir quelque chose d'adapté à leurs repères. Mais pour moi, KKD a un peu trop occidentalisé ce film, et ce n'est pas son meilleur.


.::Oli blog
   
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Typex a écrit le 14/01/2006 à 20h39.  Commentaire 16526, Visiteur 4683

Je sors de voir le film l'arc qui m'a dérangé dans le mauvais sens du terme et qui sera le dernier que je verrai de kim ki-duk.
Je ne comprends pas que vous parliez d'une manque de sensualité, alors que l'actrice passe tout le film vêtue légèrement, et qu'elle est réduite à un objet sexuel que convoite tous les autres personnages(tous des hommes).
Ce film cautionne de manière à peine voilée une relation qui s'apparente à de la pédophilie incestueuse, qui laisse une impression nauséabonde de compassion pour un homme aveuglé et égoïste.
Le summum du ridicule est atteint à la scène de défloration, qui renforce la seule fonction sexuelle de la jeune fille à qui tout libre arbitre est retiré.
Il y a tellement de choses à dire que je vais m'arrêter là.

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