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Un film de Peyton Reed
Pays d'origine USA
Durée 1h42
Sortie en France 10/09/2003

Avec
Renée Zellweger (Barbara Novak)
Ewan McGregor (Catcher Block)
Tony Randall (Theodore Banner)
Sarah Paulson (Vicky Hiller)
David Hyde Pierce (Peter MacMannus)

Scénario Dennis Drake
Musique Marc Shaiman
Distribution UFD





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Cette oeuvre a été notée 4

Bye bye love
(Down With Love)
 
Comédie sex fan des sixties
 

17/09/2003
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Je suis amoureux d’Ewan McGregor depuis le Rent de Trainspotting, et là c’est dans un genre totalement différent, mais il n’en reste pas moins diablement sexy. En outre, je le trouve vraiment très bon acteur. J’aime aussi beaucoup René Zellweger, et elle ne m’a pas déçu en écrivain féministe aux tenues kitschissimes et colorées.

Trame classique

Le film est construit sur une trame hyper classique de la comédie amoureuse des années 60. On a vraiment l’impression de voir un condensé des films de cette période, notamment le célèbre « La Femme modèle » de Minelli (1957) avec la délicieuse et espiègle Lauren Bacall (et Gregory Peck trop trop sex !). Ewan McGregor est Catcher Block, un journaliste people spécialiste de diatribes et autres libelles qui font de lui un être redouté et parfois détesté. C’est surtout un tombeur de femmes qui écluse tout New-York et un vrai stakhanoviste du dating. Alors débarque attifée à la dernière mode (elle change de fringue à tous les plans) une jeune femme écrivain, Barbara Novak, qui vient de finir son bouquin : « Down by love », où elle développe une thèse selon laquelle les femmes doivent s’affranchir des hommes pour devenir leur égal.

Elle prône l’indépendance en laissant tomber l’amour, et en se consacrant à son boulot, tout en ayant des aventures sexuelles et pas sentimentales. Catcher doit interviewer Barbara, mais celui-ci la zappe allègrement, tandis que la vente des bouquins monte en flèche, et « Down by love » devient un best-seller mondial. C’est alors qu’elle le fustige lors d’une interview télévisée. Il décide alors de se venger en se faisant passer pour un quidam, et en déployant tous les stratagèmes pour l’amener à tomber amoureuse de lui, et à avouer que comme toutes les femmes, elle ne cherche que l’amour et le mariage avec un homme.

Toutes les ficelles sixties

Le film décline alors toutes les ficelles des comédies sixties avec quiproquos, joutes un peu verbeuses mais parfois truculentes, intrigues amoureuses croisées et autres marivaudages. Je retiens surtout le côté clinquant et la minutie employée pour coller au style et rester totalement conforme aux standards de l’époque. Les décors, les fringues, les attitudes, le jeu des personnages, la mise en scène, tout est absolument analogue aux comédies des années soixante. Le petit bémol réside dans un petit manque de piment, mais c’est finalement l’adéquation au style qui veut ça (et dont je ne suis pas le plus féru), qui fait que j’étais content et diverti mais sans plus.
Cependant, un petit dièse (oui je sais, ça n’existe pas, mais on se comprend) vient du scénario dont l’issue est absolument inattendue, et des multiples fins imbriquées. Il y a tellement de rebondissements, qu’on finit par douter d’arriver à une issue. Enfin, le thème de la lutte des sexes est modernisé par un dénouement qui réconcilie de manière un peu démagogique tout le monde. J’ai passé en définitive un bon moment car la mise en scène est enlevée et certaines scènes vraiment cocasses, outre cela les deux acteurs principaux sont excellents dans ces rôles sur-mesure.

Détail amusant

Un truc m’a surpris et amusé au début, quand le bouquin de Barbara devient un best-seller, on illustre ce fait en montrant les devantures de librairies du monde entier avec son bouquin en vitrine. Notamment, on voit pendant quelques secondes une librairie française avec son livre, donc traduit en français, et le titre suivant : « En bas avec l’amour » (ou approchant je ne suis pas certain). Une traduction de « down by love » digne de google (qui traduit par : « vers le bas par l’amour ») qui m’a pas mal surpris sur le sérieux de la production qui se contente vraiment d’une version aussi limitée et tout simplement fausse.


.::Matoo
   
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