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The station agent
 
 

09/01/2004
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J’ai bien aimé le film, j’ai vraiment passé un bon moment, les acteurs sont excellents, l’histoire est originale, la mise en scène correcte, l’intrigue bien menée, et truffée de ces bizarreries qui scandent habituellement ce cinéma américain anti-hollywoodien.

Mais le film est d’ores et déjà présenté, catalogué et étiqueté comme un Film américain indépendant, ce qui de la part de Miramax, peut être considéré comme une simple opération marketing. Car Hollywood a appris que le « filmaméricainindépendant » made in Miramax, ça ne coûte pas cher et ça peut rapporter très gros. Aussi depuis quelques années, cette renaissance du cinéma indépendant outre-atlantique a été un peu récupérée par les gros studios qui développent des sociétés de production dédiées à ce genre de marché.

Dans le cas de « The Station Agent », il y a tous les ingrédients de la recette, mais tellement que je ne peux pas non plus dire que ce soit un film si « affranchi » que cela. En effet, nous avons les éléments essentiels à ce genre de cuisine : un personnage principal qui sort de l’ordinaire (un nain) à l’humeur acariâtre et au goût de la vie acrimonieux. Son seul intérêt dans la vie : les trains. Or un de ses proches (son patron du magasin de trains miniatures où il bosse), aussi ferrovipathe que lui, décède et lui lègue un terrain avec une gare désaffectée et un vieux wagon dans un coin perdu. Evidemment pour épicer le tout, le nain mutique et taciturne y est voisin d’un vendeur ambulant bavard et envahissant, ainsi que d’une femme séparée, artiste et un peu paumée. Les aromates entrent en jeu pour doter l’intrigue d’une saveur et d’un fumet romanesque et surprenant, sous la forme d’une amitié qui vient lier ces trois personnages complexes et attachants.

Mais passée cette impression un peu négative, j’ai été charmé par l’histoire et surtout l’interprétation des personnages. Le nain (Peter Dinklage qui est un très beau mec) , en particulier, est très bon dans la peau de cet être qui assume difficilement sa différence, et qui a choisi le mutisme et l’indépendance comme carapace. Et puis ses deux comparses sont aussi très persuasifs dans leurs rôles. C’est un film qui est charmant, qui émeut facilement et sincèrement, tout en évoquant un sujet simple et délicat. Et ce n’est pas si facile quand on raconte une histoire dont la trame évoque les trains, des gens un peu largués et pas vraiment à l’aise dans leurs baskets. Et puis l’amitié qui lie les protagonistes et les sort de leur torpeur est une vraie leçon d’humanité qui donne du baume au cœur. Donc au final, la sauce a bien pris…


.::Matoo
   
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