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Un film de Martin Scorsese
Pays d'origine USA
Durée 2h45
Sortie en France 26/01/2005

Avec
Leonardo DiCaprio (Howard Hughes)
Cate Blanchett (Katharine Hepburn)
John C. Reilly (Noah Dietrich)
Kate Beckinsale (Ava Gardner)
Alec Baldwin (Juan Tripp)
Danny Huston (Jack Frye)
Alan Alda (le Sénateur Owen Brewster)
Ian Holm (Professeur Fitz)
Adam Scott (Johnny Meyer)
Kelli Garner (Faith Domergue)

Scénario John Logan
Musique Howard Shore
Production Miramax Films
Distribution TFM Distribution





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Cette oeuvre a été notée 3

Aviator
 
Bof
 

01/03/2005
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Je ne connaissais pas grand chose à Howard Hughes, à part qu’il était un magnat de l’aviation qui a fini complètement ouf, et que je l’avais vu dans le film Rocketeer en tant qu’inventeur justement de la fameuse roquette humaine ! Du coup, j’ai eu l’impression de mieux rentrer dans le personnage et dans son histoire, malgré une approche largement hagiographique de la part de Scorsese.

Beaucoup de qualité

En tout cas, il y a énormément de qualités dans ce film, d’abord grâce à la richesse de la reconstitution, les interprétations impeccables, voire plus, des comédiens et comédiennes ainsi que le récit en lui-même qui est plus que palpitant. On suit avec beaucoup de plaisir la vie de cet homme déjanté qui est brillamment interprété par DiCaprio, qui s’est apparemment difficilement remis d’une drôle d’éducation maternelle, et d’un empire financier qu’il a englouti dans des projets fantasques.
Il est génial de découvrir aussi que ces projets ne furent pas que des chimères mais aussi de grandes réussites industrielles et des innovations indéniables dans le domaine de l’aviation. Et puis comme Howard Hughes s’est très tôt intéressé au cinéma et à Hollywood, il a frayé avec les plus grandes stars, ce qui donne au film ce côté « Hollywood Stories » absolument réjouissant.

Sublime Cate Blanchett

Si je retiens une interprétation c’est surtout Cate Blanchett en Katharine Hepburn. Elle est incroyable d’authenticité, et a réalisé là une véritable performance. La voix, les intonations, le style, la démarche, tout est complètement simulé à la perfection, et elle est aussi confondante dans le rôle qu’elle tient dans cette histoire.
Kate Beckinsale est également très juste en Ava Gardner, et surtout elle est d’une époustouflante beauté. Je crois qu’elle est encore plus mise en valeur par les toilettes et le style de l’époque, avec ses cheveux longs noirs et son rouge à lèvre pétant.

La mise en scène et la touche Scorsese ne m’ont pas paru si significatives par contre. On a juste cet espèce de filtre qui donne un aspect singulier aux couleurs, comme pour figurer une colorisation et rendre l’imaginaire des années 30/40 hollywoodiennes. Et sinon on reste dans un tel portait qui célèbre l’audace et l’imagination débridée, la folie, d’Howard Hughes, qu’on ne peut s’empêcher d’y voir une belle célébration de l’american dream, et l’american way of life de ces bonnes années d’il y a 60 ans…

Donc forcément un peu agaçant, même si l’on a envie d’y adhérer, car la présentation de cette folie comme une énergie créative incroyable fait figure d’un sacré anti-conformisme dans le fond. Mais là où on reconnaît le réalisateur, et où on peut saluer le rôle tenu par DiCaprio, c’est dans l’exploration des méandres de la folie de Hughes. On a alors quelques scènes qui valent leur pesant de cacahouètes et qui redorent le blason de ce film encomiastique.


.::Matoo
   
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Thekiller a écrit le 29/08/2006 à 08h57.  Commentaire 18596, Visiteur 5196
"Kate Beckinsale est également très juste en Ava Gardner, et surtout elle est d’une époustouflante beauté."

Encore faudrait-il connaître Ava Gardner avant d'écrire de telles inepties. Perso j'aurai plus vu dans ce rôle une actrice comme Laura Harring parce que le jeu indsigifiant de Beckinsale est digne de Melrose Place...

"On a juste cet espèce de filtre qui donne un aspect singulier aux couleurs, comme pour figurer une colorisation et rendre l’imaginaire des années 30/40 hollywoodiennes. Et sinon on reste dans un tel portait qui célèbre l’audace et l’imagination débridée, la folie, d’Howard Hughes, qu’on ne peut s’empêcher d’y voir une belle célébration de l’american dream, et l’american way of life de ces bonnes années d’il y a 60 ans…

Donc forcément un peu agaçant, même si l’on a envie d’y adhérer..."

Faut arrêter avec ce genre de délire très anti-américain... Martin Scorsese n'a pas signé un film sur l'Amérique de George Bush!

Mais quel âge peut-avoir Matoo ???

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