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Interprète Interpol
Sortie en France 20/08/2002

Liste des plages
1- Untitled 
2- Obstacle 1 
3- N Y C 
4- P D A 
5- Say Hello To The Angels 
6- Hands Away 
7- Obstacle 2 
8- Stella Was A Driver And She Was Always Down 
9- Roland 
10- The New 
11- Leif Erikson 





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Cette oeuvre a été notée 4

Turn on the bright lights
 
Soleil noir
 

02/02/2003
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Révélation rock de l’année 2002, les new-yorkais du groupe Interpol agacent autant qu’ils fascinent. Sur scène comme sur disque, leurs looks, leurs poses et surtout leur musique nous rappellent chaque seconde la grande vague de froid qui s’était abattue sur le rock anglais au début des années 80. Enfants de la cold wave, ils enfoncent des portes ouvertes 20 ans plus tôt, mais impossible de résister au pouvoir d’évocation de leurs morceaux, à cette force obscure qui étreint et ne lâche plus l’auditeur.

Mémoire marquée au fer rouge

Les citations s’enchaînent, parfois maladroitement, provoquant de temps en temps un sourire mais le plus souvent des frissons. La voix du leader Paul Banks d’abord, qui ne peut manquer de faire penser à celle du défunt chanteur de Joy Division, Ian Curtis, mythe d’une jeunesse occidentale fondue au noir. Cette voix qui semble sortir des entrailles de l’âme et qui impose d’emblée Interpol comme un des rares groupes importants de son époque. Ces riffs de guitares ensuite, issus des albums des Chameleons ou des Smiths (voir l’épique « Say hello to the angels »), qui marquent la mémoire au fer rouge.

Leur look enfin, costard cravate sombre et austère, les distingue des autres groupes et prolonge admirablement le sentiment de haute tension généré par leur musique. On peut trouver la référence esthétique un peu appuyée mais elle est sans doute sincère. Récemment le bassiste déclarait aimer les films de Melville, en particulier l’épure glaciale et bouleversante du « Samouraï ». Il y a de cela chez Interpol, qui fonce tout droit dans le mythe sans freiner mais avec une force de conviction qui finit par emporter l’adhésion.

Interpol, à l'écart de la meute

Alors, quelle place pour Interpol dans ce fameux revival rock qui embrase la planète depuis bientôt deux ans et le succès des Strokes ?
A part, sans aucun doute, par leur talent et leur distanciation, loin des petits morceaux de trois minutes formatés à la chaîne par des groupes aussi énervés qu’énervants.
Inutile donc de préciser que l’on conseille vivement leur premier album et surtout leurs concerts, moments rares de violence sombre et pénétrante.

.::Samuel
   
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Gritche a écrit le 03/02/2003 à 10h24.  Commentaire 463, Visiteur 26
encore un "révélation rock de l'année"
c'est saoulant à la longue !

le meilleur du rock, c'est electric ladyland de hendrix en 1972 ou 73

depuis, le rock tourne en rond
et c'est pas en se laissant pousser les cheuveux, en bouffant des chauves souris ou en descendant napster que les rockeux arrangent leur status de has-been

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