Synopsis

C'est l'histoire de Jojo et Lulu qui vivent dans nu mas nommé Le Paradis. Bienvenue dans un endroit qui ressemble pourtant à l'enfer...
Jojo aime ses chèvres, Lulu, avec ou sans coup dans le nez adore haïr Jojo, qui le lui rend bien.
Coups bas et mesquineries se succèdent, elle allume la mèche, il assure les retours de flamme, mais elle est plus virulente.

Elle et lui version guerrière, sans amour

Il veut la tuer, elle cherche à l'empoisonner nous dit-on. Quand Joseph va chercher conseil chez un avocat pour définir le crime parfait, elle se rend dans une pharmacie en quête de taupicide.

La suite, c'est à vous de la deviner, cependant vous prendrez moins de risque à aller voir le film.

Drôle, cruel et tendre à la fois

Elle est belle ma province, ma campagne profonde. Si tout le monde n'est pas forcément évolué, il y fait bon vivre ou mourir, l'amitié est franche et sincère tout comme la haine.

Jolie peinture, acérée et tendre, d'un univers que l'on n'est plus habitués à voir au cinéma. Jean Becker préfère le cinéma de papa, et le montre. On a peine à croire que ce film date du 21° siècle, tant il semble venir d'un autre temps, d'une autre époque, et détone par rapport aux films que l'on nous propose aujourd'hui. Il faut dire qu'Un Crime au Paradis est un remake du film La Poison, de Sacha Guitry.

Par bonheur, on retrouve Josiane Balasco, époustouflante, Jacques Villeret, touchant, André Dussolier, l'avocat redoutable, Roland Magdane en patron de bar aux allures de Rému dont il emprunte l'accent (un peu forcé, peut-être…).

Sympathique, drôle, attendrissant, ce Crime au Paradis est une comédie rafraîchissante et hautement divertissante.

Bon comme du bon pain…