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L’avant-première avait lieu tôt, très tôt. Se lever un dimanche matin à 7:00, c’est dur. Mais alors, ça en valait vraiment la peine. .::Dan
Ce film de Miyazaki est sorti depuis quelques temps déjà (16 ans). Mais à l’époque, ce genre n’intéressait pas encore suffisamment le public français. Depuis l’immense succès de Mon Ami Totoro, Princesse Mononoké et le Voyage de Chihiro, GBVI a eu l’idée lumineuse de ressortir ses anciens films dans les salles obscures. Bientôt sur le grand mur blanc, on pourra revoir Nausicaa et tout les autres « vieux » films. Chouet’ !! Enfin pour l’instant, profitons de ce petit bijou parce que c’est bien ce que c’est ! 16 ans et pourtant, l’animation surpasse de loin toutes les productions, européennes ou françaises. Les Français ont beaucoup à apprendre à commencer par ravaler leur orgueil et reconnaître que l’animation française ne vaut pas un pet de lapin (et encore, un lapin sous alimenté !). Dans un dirigeable, des hommes à lunettes scrutent le ciel avec insistance. Une petite fille semble être leur prisonnière ou leur protégée. Des pirates de l’air les attaquent apparemment à la recherche d’une seule chose, un petit objet appartenant à la petite fille : une pierre bleu. La petite fille réussit à échapper à tous en se jetant dans le vide, mais contre toute attente, elle ne s’écrase pas comme une crêpe sur le sol. La pierre semble, sur elle, posséder un pouvoir fortement prisé. En effet, plusieurs pensent qu’elle est le guide vers LAPUTA, le « Château dans le Ciel ». Grâce à l’aide d’un petit garçon, Pasou, Shiro empêchera tous les esprits corrompus de s’emparer de LAPUTA et de son immense puissance. Plein de poésie (com’ d’hab’), des couleurs et des perspectives qui donnent le vertige dans certaines scènes, un scénario avec une trame un peu simple mais efficace. On retrouve quelques personnages récurrents aperçus un peu partout dans les autres films. Ici, une critique en filigrane de la condition de l’enfant, de son travail. Et comme à son habitude, Miyazaki rappelle toujours à spectateurs l’importance qu’il porte à la nature. Est-il encore nécessaire de rappeler qu’Hayao investi la plus grosse part de ses recettes dans des organismes destinés à préserver les forêts japonaises ? PS : Je dois le dire, je ne peux pas m’en empêcher : le générique de début est absolument à tomber ! Vous comprendrez ce que je veux dire… |
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