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il ne sait plus où il est, ce qu'il fait, nu dans cette baignoire et pourquoi il se trouve dans cette chambre d'hôtel, minable, dans laquelle le cadavre d'une femme git, atrocement mutilé. Est-il le meurtrier? Mais la question primordiale qui le hante ..."qui est -il " ? .::Lésia
Le téléphone sonne et la voix haletante lui ordonne de fuir, de quitter cet endroit. C'est ainsi qu'il apprend alors son nom : Murdoch. Il fuit l'hôtel et voila que débute sa quête d' identité. C'est alors qu'il découvre que la police le recherche pour le meurtre de plusieurs jeunes femmes... Ne pouvant croire qu'il est responsable d'actes d'une telle atrocité, il choisit de mener sa propre enquête plutôt que de se rendre à la police. Au cours de ces enquêtes, il va découvrir le secret d'un monde où personne ne se rappelle la clarté du soleil. La ville est en fait toujours plongée dans l'obscurité et cette "Dark City" est contrôlé par d'étranges personnages Ces derniers, à intervalles réguliers, endorment mystérieusement toute la population et durant ce sommeil forcé, ils transforment la ville et changent, à loisirs, la vie des citoyens, sans que quiconque ne s'aperçoivent de rien,afin de comprendre le cerveau humain. John Murdoch est en fait la goutte d'eau dans le désert, un homme qui parvient à échapper à leur funeste volonté, un individu qui n'obéit plus aux lois de l'endormissement et de la transformation...L'élu? Avis. Film visionnaire, thriller fantastique, Dark City est désormais un classique. Sur une intrigue qui emprunte au polar son ambiance enfumée de privés et de femmes fatales, la musique est présente juste ce qu' il faut... La qualité des effets spéciaux est exceptionelle, une atmosphère dans laquelle on retrouve l'inspiration des meilleurs films noirs et fantastiques; De Blade Runner à Metropolis, en passant par Brazil ou La Cité des enfants perdus. Cette réalisation est de plus très minutieuse, car à chaque vision on remarque de nouveaux détails qui accentuent et prouvent que cette histoire est extrêmement bien écrite: le scénario, signé par le metteur en scène Lem Dobbs et David Goyer, est original et surprenant. Constamment étonnant, Dark City constitu un rêve-cauchemar éveillé dont la scène finale vaut à elle seule le détour. Alex Proyas nous avait alléché avec The Crow, Il concrétise son talent avec ce film d'une pure beauté et nous entraîne une nouvelle fois dans les méandres de son imagination, au cœur d'un tourment sombre et visuel qui influencera le cinéma de nos jours(Matrix )... Un film à voir et à revoir image par image. A noter. Jennifer Connely (Hot Spot,Requiem For A Dream ) dans un rôle glamour qu'elle assume admirablement Morale. Chacun peut modeler sa realité et en faire ce qu'il veut; ce film donne une véritable reflexion sur soi-même et sur les autres. |
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