Harry (Jack Nicholson) est un célibataire de 63 ans connu pour ses très nombreuses conquêtes de moins de 30 ans. C'est ainsi qu'il est amené à faire la connaissance, mouvementée, de la mère de son flirt du moment. Cette mère, Erica, (Diane Keaton) est divorcée depuis 20 ans, et le succès de sa vie de dramaturge est à la mesure de son désert sentimental depuis son divorce, alors qu'elle a maintenant la cinquantaine bien entamée.
Alors que Harry fait un léger infarctus et est conduit par Erica, sa fille et sa sœur à l'hosto, tout le monde fait la connaissance du médecin, Julian (Keanu Reeves), la trentaine, qui lui-même a surtout envie de faire la connaissance d'Erica. Laquelle laisse de moins en moins indifférent Harry, à la propre surprise de ce dernier.

Que le Vaudeville commence

Le vaudeville peut alors commencer, Erica est attirée tantôt par Julian, tantôt par Harry, les rebondissements sont multiples, rien n'est prévisible à l'avance dans ce film. Mais tous ces rebondissements, ça fatigue, à la longue.
Alors on a bien sûr du plaisir à voir jouer Diane Keaton, toujours aussi belle, et Jack Nicholson, un des acteurs dont j'admire le plus le talent. On s'amuse avec le discours anti-machiste, ainsi qu'avec la francophilie du film, certaines répliques sont elles vraiment drôles. Seulement, c'est long, c'est loooong, certains rebondissements tiennent plus du petit ricochet sur l'étang que du virage à 180°.
C'est dommage, le film est loin d'être mauvais à part ça. A voir un dimanche après-midi pluvieux...