|
James Bataille revient. Revient d’où, j’en sais rien, j’ai pas cherché à savoir d’où était inspiré le film (le générique de fin laisse penser à une BD), mais il revient, c’est sûr. A Skotlett, pour être précis, où il se fait d’abord embaucher par le chef du bar du bled, Bosco, en tant que cascadeur à moto pour le festival de la tarte à la viande de vache. .::Oli blog
Mais un accident l’envoie en prison, d’où il s’échappe pour retrouver la trace de Concia, la fille de Bosco, qui chante avec son groupe de country-rock lors du festival. Alan Chiasse, beau parleur très porté sur les femmes, se retrouve par hasard à Skotlett, suite à une panne de voiture. Et puis une météorite frappe les environs un matin, et des extraterrestres aussi se trouvent dans le coin, du coup. Un sacré bordel se prépare. Un bronx de délires Comment dire?... Ce film, tout est dans le titre : un cirque atomique, c’est un bronx de délires sans queue ni tête, où chaque personnage est caricatural à sa façon, pour y faire une aventure totalement déjantée. C’est spécial, vraiment spécial. Faut aimer, mais on peut aimer. On peut pas classer ce film dans la série des nanars, vu qu’Arielle Dombasle n’est pas à l’affiche, qu’on y trouve au contraire des acteurs qui ont fait leur preuve (Marielle, Poelvoorde, Paradis). Nan, c’est hors catégorie, un objet cinématographique pas du tout identifié. Oui, cette comédie fait rarement rire à gorge déployée, hein. S'affirmer sur la piste Mais l’humour est quand même bon, rien de nul, rien de bassement grivois, c’est ni RRRrrrr ni RTL. Reste que l’esprit circassien réussit quand même mieux aux acteurs capables de s’affirmer sur une piste. Et si c’est le cas pour Poelvoorde, haut la main, et pour Marielle, c’est Vanessa Paradis qui a un peu plus de mal, elle ne joue pas au numéro de la jeune fille cible du lanceur de couteaux sur un pont, c’est pas Auteuil qu’elle a en face, et c’est un peu plus dur pour elle, elle a du mal à s’affirmer. Mais ses chansons aux paroles complètement absurdes sont marrantes, au 8e degré, et elle ne dépareille quand même pas trop. Alors faut aimer, faut être réceptif à ce genre unique, assez ouvert quand même pour accepter de voir un travail de réalisation plus qu’un film. Mais ça peut plaire, surtout si on aime les 3 acteurs principaux qui jouent chacun dans leur (très bon) registre habituel. Ca fera pas de ce film un film culte, loin s’en faut, mais je conseillerais quand même, histoire de voir ce que sont capables de faire les réalisateurs, les frères Poiraud. |
|