Un film de Terry Gilliam
Pays d'origine GB
Durée 1h59
Sortie en France 05/10/2005

Avec
Matt Damon (Wilhelm Grimm)
Heath Ledger (Jacob Grimm)
Monica Bellucci (La Reine du miroir)
Jonathan Pryce (Le général Delatombe)
Lena Heady (Angelika)

Scénario Ehren Kruger
Production Charles Roven et Daniel Bobker
Distribution Metropolitan FilmExport (FR) et Dimension Films (U.S.A)




 

Les Frères Grimm
 
Déception
 

12/10/2005
Un peu comme tout le monde, je suis relativement déçu par ce film. Je ressors de là avec une impression mitigée, comme si Terry Gilliam avait bâclé ce film pour se mettre tout de suite à un nouveau projet. Il y a toujours quelques pépites, mais elles ne sont pas assez brillantes pour rattraper une histoire un peu légère et une prestation assez bancale.

Cartésien et maléfice

Les frères Grimm sont présentés comme deux escrocs qui fomentent des créatures à coups d’habiles deus ex machina, pour ensuite se faire passer pour des ghostbusters professionnels, et récolter les fruits sonnants et trébuchants de leur charlatanisme.
Evidemment, ils tombent sur un vrai maléfice, une sorcière qui enlève des jeunes filles afin de recouvrer sa jeunesse, et ils en tireront des tas de contes à raconter dans leurs livres. La toile de fond historique est assez originale puisqu’il s’agit d’une Allemagne nouvellement napoléonienne (et aussi boueuse que crottée). Français d’ailleurs qui en prennent pour leur grade…

On trouve quelques personnages secondaires qui ont la folie d’un Terry Gilliam, et qui malgré la caricature francophobe sont assez déjantés et plaisants. Mais sinon pas grand-chose d’autre…

De bons ingrédients mais la sauce ne prend pas

J’ai aimé le décor évidemment et les effets spéciaux qui ont la patte de Gilliam. Des effets spéciaux pas toujours parfaits, mais d’une esthétique très soignée, qui servent parfaitement bien le conte et la féerie. On trouve pas mal de ressemblance avec l’imaginaire de Tim Burton, et parfois on se dit que « Sleepy Hollow » n’est pas bien loin. Il y a aussi du rythme et un bon sens de la mise en scène, mais pas vraiment de quoi retenir l’attention. La sauce n’a pas pris. On ne trouve pas cet élan poétique ou l’originalité baroque du réalisateur, donc on s’enlise dans cette histoire, d’ailleurs très boueuse.

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