Un film de François Ozon
Pays d'origine France
Durée 1h42
Sortie en France 21/05/2003

Avec
Charlotte Rampling (Sarah Morton)
Ludivine Sagnier (Julie)
Charles Dance (John Bosload)
Marc Fayolle (Marcel)
Jean-Marie Lamour (Franck)

Scénario François Ozon et Emmanuelle Bernheim
Musique Philippe Rombi
Production Olivier Delbosc et Marc Missonnier
Distribution Mars Distribution




 

Swimming pool
 
Superbe tout simplement
 

03/06/2003
Evidemment, je ne pouvais pas manquer ce rendez-vous avec François Ozon. J’ai mis quelques temps à y aller, mais comme on se voyait avec D. ce soir, on a rapidement décidé. D. est la personne avec laquelle je préfère aller au cinéma, on en parle toujours beaucoup après le film, échangeant nos points de vue sur l’intringue, le scérario ou bien la mise en scène. D. a une grosse culture cinématographique classique, il m’en apprend beaucoup, notamment sur les références qu’on peut trouver dans les films (par exemple un plan faisant typiquement référence à une séquence mythique d’un Hitchcock ou ce genre de choses).

Swimming pool m’a beaucoup plu. Ludivine Sagnier et Charlotte Rampling sont époustouflantes (et superbes) dans leurs rôles respectifs de jeune fille nymphogérontobitch et écrivain so british à succès taraudé par ses frustrations (notamment sexuelles). L’intrigue se déroule de manière assez lente, un peu à la façon de Sous le sable, et permet d’entrer en contact intime avec les deux personnages, leurs manières de penser, d’être et d’agir. La mise en scène est excellente, j’ai adoré les plans de la piscine (et la piscine elle-même comme outil de révélation des femmes) et l’utilisation de la musique.

Il est difficile de conclure sur l’intrigue, mais ce n’est pas le but. Je ne suis pas du tout réfractaire à ce genre de pratique cinématographique, cela permet au contraire de faire courir son imagination et d’en discuter entre spectateurs. C’est toujours amusant de comparer les versions des pragmatiques, des rationalistes, des oniriques et des barés complets (mes préférés). Finalement, cela révèle aussi beaucoup de nous-même.

On retrouve encore toutes les obsessions de ce fou d’Ozon que j’adore : une sexualité border-line, des névroses directement liées à l’éducation parentale, un mélange du genre de thriller policier et de l’étude de moeurs. L’affiche du film est superbe, mais vraiment il faut voir la manière dont il filme ses deux actrices, elles sont tellement belles, tellement femmes… j’adore.

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