Un film de Christopher Nolan
Pays d'origine USA
Sortie en France 15/06/2004

Avec
Christian Bale (Batman)
Katie Holmes (Rachel)
Michael Caine (Alfred)
Cillian Murphy (Dr. Jonathan Crane)
Morgan Freeman (Lucius Fox)

Scénario David Goyer et Christopher Nolan
Musique Hans Zimmer et James Newton Howard
Production Warner Bros
Distribution Warner Bros




 

Batman begins
 
Génèse
 

19/07/2005
Pour un « Batman » qui n’est pas de Tim Burton, il s’agit plutôt d’un bon film, voire un très bon film en comparaison des bouses produites après le second volet. L’objectif était de se focaliser sur la genèse du personnage et de livrer une version plus réaliste et moins « fantasque » que celle de Burton.

Génèse probante

Le résultat est assez probant malgré le fait d’avoir une partie du film qui est une relative redite du premier « Batman » de Burton, puisque dans ce dernier film Batman débarquait aussi avec ses grandes ailes de chauve-souris, et qu’on avait une grosse ellipse pour expliquer le pourquoi du comment du super héros. Christian Bale est assez convainquant même si le bas de son visage ne sied pas au mieux au masque de Batman (pas assez de mâchoire… ou pas assez prognathe). Par contre, il a cette tronche de mec qui est à la fois extrêmement sexy mais pas super beau non plus, et il est un très bon acteur qui endosse le rôle avec beaucoup de talent et une juste schizophrénie.

Entraînement

La partie d’entraînement et de formation de Batman est plutôt banale et minable (et éculée), et a été mille fois vue et revue dans des films similaires, mais bon on peut difficilement faire différemment pour faire comprendre en quelques minutes que le garçon a été formé à tous les arts martiaux et est devenu un crack de-la-mort-qui-tue-ta-mère. Et on retrouve avec un peu plus de détails, et dans la suite du film avec une jolie parabole pseudo-philosophique, le traumatisme de Bruce avec les chauves-souris, la mort de ses parents et le pourquoi de la déchéance de Gotham City. On découvre surtout comment il s’est procuré ses armes géniales, comment il a bricolé son costard et fignolé ses gadgets. Le film ajoute alors un côté un peu plus « humain » à Batman qui ne s’envole pas comme par magie entre les buildings, et a très mal quand il se pète la tronche entre deux murs.

Hollywoodien

Le film est foncièrement hollywoodien et fleure bon le blockbuster de l’été en servant avant tout un excellent divertissement à base de méchants de la pègre, de combats et globalement d’actions en tout genre. Mais il a ce petit truc noir et névrosé des comics qui le rend un peu plus intéressant, et Christian Bale notamment donne à son personnage quelques aspérités qui ne sont pas inintéressantes. La pléiade de seconds rôles tient parfaitement la route avec une charmante Katie Holmes, un parfait Michael Caine au flegme tout britannique (en Alfred), un effrayant et génial Cillian Murphy (en Dr Crane) et Morgan Freeman toujours aussi efficace et débonnaire.

PS : Drôle pour moi de revoir dans un même film Linus Roach (le père de Bruce) et Tom Wilkinson (Falcone), alors que je les associe irrémédiablement aux prêtres du film « Priest », un film que je révère particulièrement.
PPS : Ma collègue Vanessa me confirme que Michael Keaton (qui ressemble trop à Julien Lepers) était vraiment bien en Batman (malgré la bouche un peu trop pulpeuse), et que Cillian Murphy on dirait quand même Emmanuelle Béart en mec !

.::Matoo
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