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![]() On n’échappe pas à la mort, on obtient juste un sursis. Tel est le ressort dramatique de la saga destination finale. Quand la mort se fait implacable, l’homme tente de survivre, mais il est vite rattrapé. Destination 6 ans après James Wong a décidé de reprendre les manettes 6 ans après le premier épisode, sorti en France en 2006. Cela ne nous rajeunit pas ma pauvre dame ! L’histoire ? Un prétexte pour dérouler de le fil de la mort. Suite à une vision, une bande de jeune qui ne se fendent plus vraiment la gueule, échappent à une mort certaine lors d’un accident de montagne russe. Mais la mort est rancunière, froide, méthodique et décide de remplir son quota. On se demande bien pourquoi d’ailleurs puisqu’elle n’aura pas de RTT supplémentaire. Ni bon, ni original J’appréhendais un peu le dernier épisode de la trilogie. Peur de la surenchère face à un épisode initial original et très sadique. Peur du manque d’inspiration. Peur du déjà vu. Je dois avouer que mes craintes furent fondées. Si l’on excepte une morte originale, les autres donnent l’impression que le réalisateur a reçu un presse agrume à Noël. Pas vraiment de quoi faire monter durablement l’adrénaline. C’est rapide, saignant à souhaite. Destination 3, ça se regarde pas trop mal, on stresse un peu mais pas trop, et l’on sourit. Quitte à voir des têtes coupés, autant préférer Underworld 2. Pas mal. Point. |
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