Un film de Christian Volckman
Pays d'origine France
Durée 1h35
Sortie en France 15/03/2006

Avec
Patrick Floersheim (Voix de Karas)
Laura Blanc (Voix de Bislane)
Virginie Mery (Voix d'Ilona)
Marc Cassot (Voix de Muller)
Gabriel Ledoze (Voix de Dellenbach)
Marc Alfos (Voix de Farfella)

Scénario Mathieu Delaporte - Alexandre de la Patelliière - Patrick Raynal - Jean-Bernard Pouy
Musique Nicholas Dodd
Distribution Pathé Distribution




 

Renaissance
 
Sublime
 

04/04/2006



Alors là je crois qu’on peut vraiment exprimer un large et franc : « cocorico ». J’ai adoré ce film qui tant dans le fond que dans la forme remporte pour moi tous les suffrages.

Une forme fascinante

La forme déjà qui est aussi marquée que « Sin City » avec un curieux et fascinant choix d’animation 3D en un noir et blanc genre effet de seuil 128 sur photosh. Bon ok ce n’est pas clair, ce que je veux dire c’est que ce n’est pas en niveau de gris mais en zones noires ou blanches qui jouent donc énormément sur les contrastes et les détails.

Cela donne un effet saisissant, avec un rendu d’image de bédé mais une animation extrêmement réaliste car reposant sur le « motion capture ». Donc ce sont de vrais comédiens qui ont été « numérisés » puis réintroduit dans la 3D, ce qui donne des mouvements beaucoup plus naturels que dans d’autres réalisations avec des modélisations complètes.

Un univers à la Blade Runner

Le Paris 2054 est aussi une belle prouesse qui amène, selon moi, à un univers aussi réussi que celui de « Blade Runner ». On y voit un juste syncrétisme entre le Paris Haussmannien d’aujourd’hui, et les nécessaires modernisations de demain. Il est amusant de reconnaître ces lieux tout en appréciant l’imagination des créateurs de cet environnement urbain futuriste.

J’ai lu, de-ci de-là, que c’était plutôt du côté du scénario que ça pêchait, or je n’ai pas trouvé. Evidemment il est très classique et convenu, mais c’est aussi parce qu’il rend hommage à beaucoup de typologies cinématographiques à la fois. On y retrouve du polar des années 50 dans les personnages, de la science-fiction anticipative à la « Blade Runner », et du manga cybernétique (manga aussi dans cette forme en noir et blanc « franche » et un brin de « Ghost in the shell » dans la thématique). Même la publicité intrusive ne m’a pas choqué, à part peut-être la Keufna avec deux plans un petit peu trop appuyé. Mais bravo pour Motorola (qui s’impose d’un simple logo grand comme une pièce de cinq centimes collée sur le cou du protagoniste) et Citroën qui restent à leur place, tout en servant leurs manifestes intérêts.

Ilona Tatsuiev est une brillante généticienne qui travaille pour Avalon, une grande entreprise qui tire de substantiels revenus dans le domaine de la santé et des cosmétiques. Ilona se fait enlever alors qu’elle négociait l’achat d’un mystérieux document à un malfrat, petit-ami de sa sœur Bislane. Karas est un capitaine de la police, aussi taciturne qu’efficace, qui enquête sur le rapt, et découvre rapidement l’implication d’Avalon. Ilona travaillait notamment, comme son mentor le docteur Muller, sur la Progéria (maladie génétique qui se traduit par un vieillissement accéléré des patients atteints). Des secrets entourent les recherches avortées du docteur Muller, et il devient vital de retrouver Ilona pour tout le monde (le docteur Muller, Karas, la sœur, Avalon), mais pas pour les mêmes raisons.

.::Matoo
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