De Ryû Murakami




 

Les Bébés de la Consigne automatique
 
Violence protéiforme
 

11/08/2004
Kiku et Hashi sont deux bébés abandonnés à leur naissance chacun dans une consigne automatique. Retrouvés juste à temps, ils survivent et grandissent ensemble à l'orphelinat, comme deux frères. Même si leurs routes vont diverger, ils ne se quitteront jamais vraiment. Et Murakami Ryu écrit leurs histoires parallèles, de la consigne à la fin de leur Mission.

Univers délirant

Ce gros pavé (500 pages quand même) est sans doute un des musts de la littérature japonaise contemporaine. Un roman trash, violent, foisonnant de sensations vécues avec une intensité remarquable. L'ouïe, la vue, l'odorat y jouent des rôles qui rappellent Le Parfum, de Süskind. Et Murakami y a rajouté ses ingrédients à lui, la violence, le sexe, le fric et le pouvoir, et sa vision du Japon moderne. Et comme dans Miso Soup, n'espérez pas savoir à quoi va ressembler le dernier chapitre tant que vous ne l'aurez pas lu. De toute façon, l'univers de Murakami semble tellement délirant que c'est rassurant de ne pas arriver à deviner à l'avance.

C'est dense, les jugements sont implacables, la violence est protéiforme, c'est écrit avec du nerf (mais pas toujours très bien traduit, décidément, Corinne Atlan...). J'ai aimé je conseille.
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